Voici le système de ciblage que j'utilise pour mon fleuret/épée.
Loin de réinventer l'eau chaude, ces dénominations me permettent d'être plus clair avec moi-même et donc en atelier pour expliquer les enchainements et les coups à travailler.
Je précise que je ne parle ici que d'une vision personnelle, synthétique, en lien avec mes lectures et recherches dans les traités historiques de la fin 17e siècle et 18e siècles.
En aucune manière je ne m'aventure sur un terrain sportif de fleuret ou d'épée moderne.
Cela peut donner à peu près ça : "parade 4 liée 2 + fente en 3-rate"
"battement de 3 + marche avec feinte bras d'arme + coupé en 4-cuisse"
(4 = quarte; 3 = tierce; 2 = seconde, etc... Ce ne sont ici que des exemples pour faire comprendre la logique globale)
La notion de dedans / dehors me sert surtout pour les techniques de contrepointe - cela permet de générer attaques en avers ou revers suivant que le tireur est gaucher ou droitier.
Elle s'utilise aussi au niveau du ciblage des "avancées" (cuisse-genou et bras-manchette-main)
La cible "cuisse" dépend de la jambe avancée - pas nécessairement la droite - selon le déplacement (en marche ou passe ).
Les cibles sont touchées en pointe ou contrepointe selon leur nature spécifique : Les "cibles au torse" le sont en pointe, alors que les "cibles aux membres" le sont en pointe ou contrepointe selon l'opportunité ou la logique de travail recherchée.
Les "cibles figures", elles, sont plutôt en contrepointe, en entaille , pour permettre une finalisation en pointe derrière sur une cible qui se voudrait vitale (dans une logique martiale ancienne qui est le prisme de recherche)
La plupart du temps, la contrepointe sert à loger la pointe terminale.
NB : Ce ciblage peut aussi avoir des liens avec celui d'autres armes
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