Cette fois j'avais décidé d'attaquer dans le dur !
Foin de bâton fédéral, du bâton "Joinville" uniquement... en fait du bâton français ancien ! 

1/ échauffement - culture physique

  • marches / retraites
  • passes
  • marche et fente, passe et fente, etc...
  • marche + passa di sotto en mode callisthenie "extension"
  • marches + pique + retraite
  • inquartata ("quarter du pied") appelée aussi volte ou demi-volte - selon le positionnement vis-à-vis de l'adversaire -.

2/ enchainement solo : pique en marche + retraite avec pique en recul et remise en garde... en repétitions dynamiques toniques, une fois que la mécanique corporelle est comprise

3/ par 2 : 

  • exo 1 : A marche et met la pression sur B qui recule 》A marche en battement de 4 + pique ventre en petite fente 》B inquartata de 7 + pique 》A parade 5basse + moulinet tête 》B pare 5 + moulinet genou
  • exo 2 : idem mais B pare 5 + moulinet horizontal figure 》A pare main écartée talon devant + retourné oblique et "coupe" traversante diagonale à une main (voir image ci-dessous)
crédit : cahier fédéral CNCCB


La trajectoire diagonale - que l'on retrouve au bâton chez Hébert, par exemple - présente moults avantages en terme de masquage des trajectoires et d'efficacité résultante sur les zones visées (la figure - nez, oeil, tempe, arcade sourcilière) est plus fragile que le front - l'un des os les plus durs du corps, conçus pour protéger les zones de la mobilité juste derrière - ; Pour être efficace, il faudrait viser la fontanelle, plus difficile à atteindre)

4/ Assauts à thèmes et libres

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5/ Pour finir, après l'atelier, session de questions-réponses suite à des questionnements necessitant d’aborder des considérations historiques : 

  • les liens entre bâton et espadon (grande épée à 2 mains) des siècles passés, 
  • le pourquoi de l’abandon du bâton français dans le bâton fédéral
  • l’abandon des principes d’escrime dans la savate (liée a la prédominance de la boxe anglaise moderne, prise comme modèle a suivre dans les années 60) et la canne/bâton, 
  • et enfin, ce que l’on appelle la culture des armes “à la française”.

voilà, ce fut tout pour aujourd'hui !