Mon choix pour travailler pointe et contre-pointe ? le sabre-briquet !
Même si pendant un temps, j'ai été un peu cavalier, je suis surtout fantassin !... voire, pirate !
Pour faire travailler les lames des AMF, je propose le sabre-briquet comme outil.
Pourquoi ?
C'est l'arme proche du fantassin (bon, surtout outil, mais il se voulait aussi une arme) à côté du couteau (l'autre compagnon).
C'est un sabre, donc, dans la methodologie française de la contrepointe, on peut autant travailler coup de pointe que coup de taille.
Sa longueur plus courte que la canne, aussi, permet d'appréhender et d'apprivoiser une distance différente de celle-ci ou même de l'épée.
Cette distance plus proche de travail permet de démultiplier les réflexes et le coup d'oeil, donc la lecture des intentions adverses.
Pour ce faire, j'ai donc choisi une double version de cet outil :
- Une reproduction métal pour le travail sécurisé technique - poids (900-950 grs) et dimensions (70 à 80 cms selon les modèles ) conformes à l'historique.
- Une version plastique (si, si !) de l'arme pour travailler le sparring et les assauts à thème ; Sa légèreté (400gr environ) permet un travail avec un minimum de protections (gants légers - si l'on souhaite - et lunettes de protection - indispensables à minima -), donc plus conforme à l'utilisation en situation "pseudo-réaliste".
Enfin, j'ai choisi cette arme pour ne pas être en concurrence avec des structures étatiques.
Si j'utilisais les armes FFE, métal ou plastique, par exemple - et bien que j'ai les diplômes pédagogiques FFE -, l'on pourrait me reprocher de travailler sans les protections FFE, ou selon des modalités différentes des règlements modernes...
En utilisant une "autre" arme, et en étant dans une autre logique, je ne suis donc pas soumis aux règlements FFE, et suis donc libre d'utiliser et d'enseigner le sabre comme bon me semble.
Précisons que, comme vous l'avez compris, ma logique de travail n'est pas sportive/compétitive, mais plutôt une dimension que je voudrais qualifier de martiale. Donc, autre que les structures étatiques.
La liberté est, aussi, là !
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