Séance rapide ce matin avec François, centrée sur 2 thèmes principaux :

  1. le battement de l'arme (en attaque, puis comme point de départ d'une riposte)
  2. le battement de main non-armée, combiné à une parade de l'arme, préparatoire à une riposte de pointe ou de contrepointe. Du coup cela faisait travailler des distances et des postures différentes de l'académisme pur vu en 1. Et des habiletés techniques complémentaires.
Ce point 2 n'est pas facile à appréhender, car l'image connue de l'escrime, dans le grand public et chez les néophytes, est celle d'une activité dans laquelle la main non-armée est négligée, voire "morte", alors qu'en fait elle est un auxiliaire et une option possible pour augmenter les capacités du tireur. Et elle permet de travailler des modes d'action différents, voire oubliés... 

Bien évidemment, ce type de travail peut se concevoir car : 
  • Il s'agit d'une technicité historique à tester
  • Elle se pratique avec des conventions de travail ou d'assaut sécurisées.
  • Les simulateurs sont légers et non-coupants.
  • Les tireurs ont des gants de cuir épais, avec manchette moyenne à grande, si possible. C'est LE point vital, que ce soit dans les conceptions historiques ou dans un travail de reconstruction plus actuel. Sans gants ou avec des gants trop fins, on ne fait pas ça...
 
Le déplacement privilégié était la marche inversée, comme décrite sur cet article : [ Les pas perdus ]